Krishna vient de poser les portes et la charpente des portes. Il semble avoir utilisé des portes de récupération.

Il fait usage du ciment pour enduire les murs en briques. Nous observons qu’il a à cœur d’avoir une maison solide car la peur du tremblement de terre est encore dans son esprit.

Il suit aussi les recommandations du gouvernement notamment pour percevoir les aides.

Il a commencé à peindre les murs intérieurs et dispose de tout le système électrique. Il doit le poser prochainement.

Reste le plafond et les fenêtres.

Voici quelques photos de la terrasse servant de plafond.

Le béton armé a été utilisé conférant à la structure une solidité qui devrait pouvoir tenir des années. Krishna se retrouve avec une petite maison avec du potentiel pour plus tard puisque nous pensons que le toit doit pouvoir permettre d’accueillir un étage plus léger.

L’objectif de l’association est de fournir des maisons anti-sismiques solides devant pouvoir durer et vivre dans des conditions salubres. Trop de cabanes post-séismes en tôles ne permettent pas de vivre sainement. Krishna a des enfants en bas-âges nécessitant sécurité, longévité et possible pour le futur.

Les choses avancent depuis le lancement du chantier. Après le creusé des fondations, des pilonnes viennent structurer la bâtisse. C’est le traditionnel poteaux-poutre de l’architecture contemporaine népalaise. A la base de chaque pilonne, une structure en brique consolide les pilonnes. Ces éléments conféreront à la maison son caractère anti-sismique.

Suite à cela, un chaînage en bas a été créé pour créer un bloc uniforme.

Sur le sol, l’argile a été compacté. Des briques ont été disposé pour permettre de drainer l’humidité.

Le gravier a été mélangé au ciment pour en faire un conglomérat résistant. Au Népal, ce sont les femmes qui font ce type de manutention.

Une fois ceci fait, le béton est étalé avec une barre de bois rendant la surface lisse.

Dès que le sol fut sec, la construction des murs a débuté. Les murs sont peu épais pour permettre une couche de torchis qui servira à l’isolation. La couche de béton entre chaque brique est assez épaisse.

Maintenant de grandes fenêtres éclairent l’intérieur.  Le toit n’a pas encore été posé.

L’association « Les Amis de Saudol » lance dès aujourd’hui le chantier de fabrication de sa première maison anti-sismique pour le village de Saudol.

Nous nous souvenons du terrible tremblement de terre du mois d’avril 2015. La maison de Krishna a été totalement détruite. Il nous a plusieurs fois alertés du désastre et de la difficulté de vivre avec toute sa famille, sous des tentes et des cabanes en tôles. Son bébé, Babou, a eu une grave pneumonie et les frais hospitaliers lui ont coûté chers.

La situation ne pouvait plus durer.

Après avoir vendu des boules de noël, des bijoux et des carnets en papier népalais, nous avons pu acheter un terrain à 500 mètres de son ancienne maison.

Et après la récolte des dons durant l’ensemble de l’année 2015 et 2016, nous pouvons enfin lancer la construction des fondations pour une maison de 70m².

Krishna est à la manœuvre. On le sent très fier de pouvoir être propriétaire.

Bonjour à tous,

Krishna vient de nous envoyer les photos de fondations faites dans son village. Pour 4500€ des ouvriers peuvent faire ce genre de grosses structures pour accueillir une vraie maison.

Après avoir pris des photos de maisons en bambou et en tôle, les membres de l’association réfléchissent pour créer une vraie maison en poteau poutre. Grâce à la vente d’artisanat du Népal nous avons récolté suffisamment pour envisager ce genre de construction. Pour le moment nous n’en sommes qu’aux devis.

Je reviens à peine du Népal, où, avec des amis français et italiens, nous avons passé plus de 15 jours à marcher loin des voitures et des routes sur des chemins en montagnes russes. Ils sont plus ou moins fréquentés ; uniquement par d’autres marcheurs, qu’ils soient randonneurs comme nous ou porteurs pour le ravitaillement de ces contrées montagneuses dépourvues de routes. Ces chemins sont empruntés également par de nombreuses caravanes d’animaux utilisés pour le portage : mules dans les vallées et jusqu’à 3000m et yaks en altitude. Pour les parcours intermédiaires, les népalais utilisent des « joe » qui sont le fruit du croisement entre la vache et le yak et qui arborent les mêmes cornes impressionnantes que le yak mais n’en ont pas l’épaisse et longue toison. Les animaux portent ce qui n’est pas fragile : bouteilles de gaz, bidons de fuel, sacs de riz, de lentilles, etc… Et les hommes portent plutôt ce qui est fragile : cartons d’oeufs, bouteilles de boissons ou d’eau et autres…

Nous avons rencontré Krishna (à qui est destinée l’une des 2 premières maisons qui seront reconstruites grâce à l’aide de l’association) à deux reprises ; à Katmandou à l’arrivée, puis au retour de notre trek chez lui. Il nous a emmené voir sa petite famille, en faisant au préalable un détour par l’école où Albina, sa fille aînée, de 4 ans, est scolarisée grâce à l’association. Devant l’école, on pouvait voir le bus de l’école utilisé pour le ramassage scolaire. Nous avons déjeuné chez lui dans son logement de 2 pièces qu’il loue au 1^er étage d’une bâtisse en ciment qui a survécu au tremblement de terre ; Dhal Bat de rigueur, avec d’excellentes tomates très parfumées cultivées sous serre par son épouse Aruna.

Nous avons pu voir son 2ème enfant que personnellement je n’avais vu qu’en photo, babou, né 2 mois avant le tremblement de terre de mai 2015. Il a le sommeil profond, dormant pendant tout le repas derrière nous sur le lit qui nous servait à nous asseoir, mais très éveillé une fois réveillé.

Nous avons pu voir également le terrain acheté au printemps dernier grâce aux fonds de l’Association pour la future maison située sur une butte au milieu des rizières et d’autres maisons en construction. L’endroit semble idéal pour notre projet.

A bientôt pour la suite du projet.

Bonjour à tous,

Les choses avancent pour Krishna. Robert revient tout juste du Népal avec dans ses bagages des boules de Noël pour les vendre et gagner ce qui nous manque pour la création d’une maison pour Krishna. Nous espérons que cela suffira pour la création d’une maison en poteau poutre.

En tout cas seulement deux jours après les avoir mises en vente, nous avons récolté 400€. C’est très positif pour la suite.

L’architecture est encore à l’étude et beaucoup de choses doivent encore être précisées pour que notre projet soit enfin réalisé. Mon voyage de septembre n’a pas permis de trouver des solutions concrètes. Le travail avec le Népal est souvent compliqué et peu structuré.

Nous avons des prix, des estimations, des tendances mais pas un plan précis prêt à l’emploi.

Nous avançons pas à pas.

Compte rendu de l’Assemblée générale de l’Association Les Amis de Saudol

En 2015-2016 suite au séisme dévastateur, l’action de l’association « les Amis de Saudol » a consisté en :

– une aide d’urgence avec l’achat de riz pour deux villages : Saudol et Barjayogini.

– des actions humanitaires pour stabiliser l’état sanitaire de deux familles (hôpital, produits sanitaires, location d’un logement salubre, distribution de vêtements donnés par des membres bienfaiteurs,)

Olvina la fille de Krishna est isncrite dans une école Montessori depuis la rentrée scolaire du mois d’avril grâce au don de Gigi et Maryse.

Tout ceci a été possible grâce à la générosité des donateurs et à l’organisation d’un concert avec la famille Lecomte. concert très apprécié de chacun.

Maintenant que tout le monde a trouvé une stabilité nous pouvons passer à la phase 2.

Ramesh ne sollicite plus notre aide pour l’instant ayant trouvé des ressources de matériaux dans son village à la suite de la reconstruction de la route.

Nous suivons son évolution et sommes prêt à l’aider si nécessaire.

Après des recherches infructueuses pour trouver un terrain à un prix abordable, Krishna a présenté une solution en solidarité avec sa famille.

Un petit bout terrain ayant l’eau au bord d’un chemin lui serait attribué en échange de la participation à la reconstruction de la maison de son oncle.

Cet oncle n’ayant aucun moyen financier, nous commencerons donc notre action en 2016-2017 pour deux maisons anti-sismiques.

La participation du savoir technique de François Lecomte et de son ami lorenzo, ingénieur structure, nous a permis de travailler un prototype de maison en bambou que nous vous présenterons très prochainement.

Après cette année très difficile post-sismique avec des répliques fréquentes, une mousson très importante, un blocus économique et politique provoqué par l’absence de structure étatique efficace, les espoirs de reconstruction sont maintenant de mise.

Nous sommes retournés au Népal au mois de février 2016 pour faire le point avec Krishna et Ramesh sur l’état de la situation presque un an après le séisme.

Krishna a amélioré l’hygiène de sa maison et se plait beaucoup dans la chambre qu’il loue pour toute sa famille. Il a peut-être trouvé un terrain mais le financement d’un bien personnel ne peut pas se faire au nom d’une association. Nous réfléchissons par quel biais nous pourrons le financer. Il est très réceptif à un projet de construction de maisons en bambou pour les népalais. Ce peut être un projet professionnel pour plutard.

Notre visite au village de Saudol montre une situation encore très critique. Nous n’avons pas vu trace d’ONG qui aiderait ce village. La population est très en demande de solutions.

Ramesh est lui assez pressé de reconstruire sa maison. il vit toujours sous tente et nous pouvons comprendre que le temps presse pour lui. Son père a pu avoir des gravas et a déjà rassembler les éléments structurels de sa maison.